Désormais considéré comme une source de financement à part entière, le crowdfunding s’est peu à peu installé dans le paysage des entrepreneurs. Alors, qu’est-ce que le crowdfunding ? Dans cet article, nous vous rappelons la définition du crowdfunding, et nous vous expliquons le fonctionnement de ce type de financement participatif.
Définition du crowdfunding ou financement participatif
Qu’est-ce que le financement participatif ? Appelé en anglais crowdfunding, ce terme se divise en deux mots : « funding » pour « financement », et « crowd » pour la « foule ». Alors, le crowdfunding c’est quoi ?
Le crowdfunding consiste donc à financer votre besoin par « une foule », par opposition à un financement qui viendrait d’un ou plusieurs investisseurs (banque, fonds de capital risque, business angels…). Initialement créé dans le cadre de projets personnels, ce type de financement participatif a été aujourd’hui ouvert aux entreprises. Même les franchises se tournent désormais vers le crowdfunding.
Crowdfunding : Comment ça fonctionne ?
S’il n’y a qu’un seul principe de crowdfunding, il n’y a pas qu’un seul mode de fonctionnement.
#1 Les dons (“Reward-based Crowdfunding “)
Premier système mis en place et logiquement le plus populaire, le financement par des dons via des plateformes participatives telles que Ulule, Leetchi, KissKiss BankBank ou Kickstarter par exemple, permet de financer un projet tout en laissant le porteur de projet indépendant, et propriétaire de son projet.
Ce système est souvent utilisé par des particuliers pour des projets associatifs, artistiques ou industriels. Quand il y en a, les contreparties au financement sont exprimées sous forme de produits en prévente.
#2 Les actions (“Equity-based Crowdfunding “)
Plus récent, ce système de crowdfunding en actions permet aux investisseurs de recevoir des parts sociales (SARL) ou des actions (SAS – SA) en contrepartie d’une participation financière.
Ce type de financement participatif est dédié exclusivement au financement des entreprises soit en création soit en développement.
A noter que selon le montage et l’entreprise financée, le particulier financeur pourra bénéficier d’une exonération d’impôts sur le revenu.
#3 Les prêts amortissables (« Crowd Lending »)
C’est à nos yeux, le segment le plus prometteur et le plus intéressant à la fois pour les franchisés et les franchiseurs. Il s’agit en général de prêts accordés sur des durées de 4 à 5 ans pour des montants qui vont de quelques milliers d’euros à plusieurs centaines de milliers d’euros.
Le principal avantage réside dans un process de décision très rapide – à condition toutefois que le dossier soit correctement construit et que toutes les pièces nécessaires soient disponibles. Une fois cette décision acquise, le dossier est présenté aux investisseurs privés qui se positionnent attirés par des taux d’intérêt annuel qui varient entre 4% et 8% en fonction de la notation de l’emprunteur. Certaines plateformes sécurisent aujourd’hui cette étape en nouant des partenariats avec des institutionnels (banques, assureurs) et peuvent ainsi garantir à l’emprunteur que le prêt sera bien souscrit à 100%.
Notre conseil est surtout d’étudier les conditions de remboursement anticipé. En effet, il peut être intéressant de financer tout ou partie de son développement en crowd lending et se donner ensuite quelques mois pour refinancer l’emprunt à des taux bancaires beaucoup plus bas.
Vous souhaitez créer ou développer votre franchise grâce au financement participatif ? Renseignez-vous auprès de professionnels, comme la banque d’affaires dédiée au financement des franchiseurs Franchise Bank.